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Le ministre de l’Economie et des Finances a précisé, ce lundi 24 septembre, lors d’un déplacement à Montpellier, les attributions et les modalités de fonctionnement de la banque publique d’investissement (BPI). « Le projet de loi sera présenté en conseil des ministres le 17 octobre prochain. Ce ne sera pas une banque supplémentaire, mais une banque qui fera mieux et plus », a déclaré Pierre Moscovici lors de sa visite de l’entreprise ESII (Lavérune, leader français de la gestion d’accueil). Accompagné du directeur général de la CDC (caisse des dépôts et consignations), Jean-Pierre Jouyet, du président d’Oséo, François Drouin, et de plusieurs élus dont le préfet de l’Hérault et du Languedoc-Roussillon, Thierry Lataste, du président du conseil régional, Christian Bourquin, du président du conseil général, André Vezinhet, et de Jean-Pierre Moure, président de Montpellier Agglomération, le ministre a mis l’accent sur l’implication des régions dans ce nouvel ensemble qui sera doté d’un budget de 30 Md€ associant les moyens de l’Etat et des régions.

Le fonds Jeremie en modèle
« La BPI, qui associera la CDC et Oséo, proposera un guichet unique dans chaque région et offrira toute la gamme des outils financiers auxquels peuvent prétendre les PME et ETI, y compris les aides à l’innovation et à l’export. 90 % des décisions seront prises au niveau local en lien étroit avec les acteurs locaux qu’ils soient chefs d’entreprise, partenaires sociaux ou responsables de l’exécutif régional. L’objectif est de consolider les filières stratégiques telles que la santé, le numérique ou l’économie sociale et solidaire. Il s’agit de répondre aux attentes des dirigeants d’entreprise en leur apportant un dispositif simple, stable et pratique ». Pierre Moscovici a par ailleurs insisté sur les spécificités de ce futur ensemble, dont le « succès ne pourra être que collectif. La participation des régions sera dès lors essentielle. Nous allons nous d’ailleurs inspirer d’un dispositif pilote créé par la Région Languedoc-Roussillon et qui a largement fait ses preuves : le fonds Jeremie. Le but est de permettre à nos entreprises de se développer, de jouer un rôle essentiel dans la recherche de la croissance et de l’emploi. »
David Danielzik (source Lettre M –  dépêche du 24-09-12)